The Four Feathers

8 sur 10
 

 

Une aventure de courage, passion, et amitié

Tel un périple dans l’âme d’un homme, la géographie et le temps, Four Feathers nous prend sous son aile, vers une aventure majestueuse dans ses paysages imprenables du désert Soudanais. Harry, brillamment interprété par le jeune Australien Heath Ledger, un officier Britannique et fils d’un général important, apprend que son régiment doit partir vers les sables du Soudan, ceci, quelques heures après s’être fiancé à Ethne, jouée par Kate Hudson. Saisi par la peur de mourir et questionnant la cause de cette bataille de l’armée Britannique au milieu d’un désert Africain, il démissionne la veille du départ. Son geste est vu par trois de ses amis et sa fiancée comme un acte de lâcheté; ils lui donnent quatre plumes blanches, symbole de sa lâcheté. Seul Jack (Wes Bentley), son meilleur ami lui reste fidèle.

Rejeté de tous et profondément blessé de ce geste, il quitte les berges Anglaise pour aller prouver l’injustice de ce cadeau et son courage dans les sables et villages du Soudan. Dès son arrivée en Afrique, les décors, le jeu des acteurs, les paysages et la cinématographie et la bande sonore vous tiennent captifs dans votre fauteuil.

Vêtu à la Soudanaise avec un foulard sur la tête, Harry se dissimule parmi les locaux pour secourir ceux qui l’ont accusé de lâcheté. Mais, le désert de son coeur est moins aride et difficile que celui du Soudan.

Évanoui, assoiffé dans le milieu des dunes, il se trouve sur la route d’un esclave (Djimon Hounsou), qui lui offre la vie et son amitié. La caméra saisit de moments précieux entre ses deux hommes, comme un dialogue de rires, créant une fidélité unique entre eux, mais plausible.

Quoique jeune, Ledger est un interprète Harry dans tous ces états d’âme avec brillo. J’ai pu lire dans ses yeux le désespoir de sa solitude, l’espoir de l’amitié et du courage, la peur saisissante de la mort et de la faillite, et la gratitude envers un son ami Africain. Le jeu de Ledger est mur et il amadoue facilement ses critiques par sa manière caméléon de s’adapter à toutes situations et aux décors. Que ce soit en tant qu’officier Britannique, prisonnier au Soudan ou dissimulé comme esclave, son jeu nous emporte dans l’illusion parfaite du cinéma. Cadré dans un conflit historique, Four Feathers saisi les moments d’aventures, passions et d’humanités par ses prises de vus, acteurs et son histoire.

Le première chose a faire après avoir vu ce film, c’est bien de le revoir.

Film Critic: Anne-Sophie Dumetz